***Un mot en ce qui concerne les offrandes - Jeremy Sourdril***
Il y a eu dans l'histoire de l'Église de mauvaises expériences concernant les demandes
de finances, ce qui est dommage pour l'Église. Il arrivait à l'apôtre Paul de faire des
appels d'argent, mais jamais avec pression.
Je vous exhorte à toujours donner sans pression, mais dans la joie et dans la paix au
Seigneur. Soyez obéissant, Dieu bénira votre obéissance. Lorsque l'apôtre Paul avait
besoin de parler d'argent, il n'utilisait pas le Nom du Seigneur à toutes les sauces et
dans tous les sens pour que les chrétiens puissent le soutenir. L'apôtre savait aussi
recevoir un salaire des églises:
2 Corinthiens 11 : 8
8 J'ai dépouillé d'autres Eglises, en recevant d'elles un salaire, pour vous servir.
Les Corinthiens étaient pour beaucoup des bébés spirituels, qui, apparemment, n'étaient
pas assez matures pour soutenir le ministère de Paul, leur propre « père » spirituel ! J'ai
déjà remarqué à bien des reprises cette terrible réalité. Voilà pourquoi Dieu dira :
Exode 20 : 12
12 Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que
l'Eternel, ton Dieu, te donne.
Dieu savait combien les enfants peuvent être parfois égoïstes. Les enfants ne réalisent
pas lorsqu'ils sont petits que leurs parents paient tout pour eux ! Et les enfants osent
parfois se plaindre de ne pas avoir d'argent de poche, alors que les parents ont dépensé
des dizaines de milliers d'euros pour eux ! Que ce soit pour leur payer la nourriture, les
vêtements, l'école, les activités, prendre une plus grande voiture ou agrandir la maison !
Nous pouvons « comprendre » les enfants au début car ils ne sont pas conscients de la
vie et de ses principes, mais le pire est qu'en grandissant, beaucoup d'enfants
déshonorent leurs parents en ne pourvoyant pas à leurs besoins, alors qu'il le faudrait.
Parfois des enfants qui ont, excusez-moi l'expression, « coûté » à leurs parents ne
veulent qu'une chose : que leurs parents aillent en maison de retraite pour récupérer
l'argent de la vente de leur maison. C'est terrible !
En tant que personnes matures et spirituelles, nous devons comprendre que le fait
d'honorer ses parents naturels et aussi spirituels passe aussi par les finances. Les
pharisiens ne supportaient pas ce principe, alors certains, par radinerie et méchanceté,
avaient trouvé un moyen de ne pas honorer leurs parents financièrement :
Matthieu 15 : 4-6
4 Car Dieu a dit : Honore ton père et ta mère; et : Celui qui maudira son père ou sa
mère sera puni de mort. 5 Mais vous, vous dites : Celui qui dira à son père ou à sa
mère : Ce dont j'aurais pu t'assister est une offrande à Dieu, 6 n'est pas tenu
d'honorer son père ou sa mère. Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de
votre tradition.
Savoir donner est bien souvent une preuve de maturité. En tout cas ne pas savoir
donner est clairement une preuve d'immaturité. Plus nous grandissons avec Dieu, et
plus nous devrions être capable de donner, plus nous devrions être des donneurs,
savoir écouter la voix de Dieu à ce sujet et lui obéir.
Il y a parfois de « vieux » chrétiens qui s'enorgueillissent d'être sauvés depuis 40 ans,
mais quand vient le moment de faire une offrande spéciale pour un invité, un
missionnaire ou une œuvre chrétienne, on dirait que le poids des années est tombé dans
leur poche et qu'il est impossible pour leurs mains d'atteindre leur portefeuille. Plus
nous vieillissons, et plus nous devrions être conscients que l'argent est un moyen de
bénir, d'aider, de soutenir l'œuvre de Dieu. Les Philippiens, contrairement aux
Corinthiens, étaient plus matures.
Philippiens 4 : 14-16
14 Cependant vous avez bien fait de prendre part à ma détresse. 15 Vous le savez
vous-mêmes, Philippiens, au commencement de la prédication de l'Evangile, lorsque
je partis de la Macédoine, aucune Eglise n'entra en compte avec moi pour ce qu'elle
donnait et recevait; vous fûtes les seuls à le faire, 16 car vous m'envoyâtes déjà à
Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins.
Les ministères qui débutent sont parfois les ministères les moins soutenus, alors qu'ils
sont souvent ceux qui en ont le plus besoin. Paul avait déjà porté du fruit, mais seuls les
Philippiens soutinrent financièrement son ministère.
L'apôtre parle même d'une détresse financière ! Paul devait probablement avoir prié
pour demander à Dieu un soutien, mais comme le Pasteur Olivier l'enseigne à l'iBEM,
Dieu n'est pas un faussaire et il ne multiplie pas les billets de banque ! L'apôtre avait
donc besoin de donateurs et de partenaires financiers !
Mais puisqu'il n'en trouva pas assez, l'apôtre Paul a dû s'occuper de tentes pendant un
temps, parce qu'il n'était pas soutenu par les églises ! J'ai connu plusieurs pasteurs
comme cela. Ils aimeraient bien arrêter de « servir aux tables » pour s'occuper
pleinement de la diffusion de la Parole de Dieu, mais, parce que les chrétiens de leur
région sont immatures, ils vivent la détresse et sont obligés de travailler à côté. Alors les
chrétiens, qui devaient les soutenir mais qui ne l'ont pas fait, se plaignent des mauvais
services rendus par leur pasteur ! Certains pasteurs travaillent même toute la nuit du
samedi au dimanche pour subvenir aux besoins de leur famille puis doivent prêcher,
être en forme, aimer les gens et se donner au maximum pour eux, le dimanche matin,
tout ceci après leur travail.
Je crois personnellement, et je ne dis pas que c'est le Seigneur qui l'affirme directement,
mais éprouvez et priez sur cette parole si vous le désirez : que chaque chrétien devrait,
en plus de sa dîme, soutenir mensuellement au moins un ministère. Je ne dirais pas : «
Oh le Seigneur me dit que vous devez donner tant d'argent », mais je dis que vous
devez prier par rapport au soutien que vous devriez apporter à ceux qui ont été et qui
sont pour vous une bénédiction.
Y a-t-il un pasteur qui vous a béni et à qui vous n'avez jamais vraiment dit merci ?
Bénissez-le aujourd'hui ! Les gens pensent qu'en donnant leur dîme ils donnent au
pasteur mais c'est faux. Ils donnent au Seigneur, et si l'église en a la possibilité, elle
donnera un salaire au pasteur. Donner sa dîme n'est pas remercier le pasteur, par contre
faire un don et le donner au pasteur, c'est ce qui s'appelle un don.
N'y a-t-il pas un frère dans le besoin ? Faites-lui un don. Donnez-lui ce que vous
aimeriez qu'on vous donne si vous étiez dans sa situation. Dieu VERRA votre action