***LA VERITE SUR LE CATHOLICISME***

Source : questions /reponses

"Quelle est l’origine de l’Eglise Catholique ?"


 L’Eglise Catholique romaine soutient que son origine remonte à la mort, la résurrection et l’ascension de Jésus-Christ autour de l’an 30 de notre ère. L’Eglise Catholique se proclame comme étant l’Eglise pour laquelle Jésus-Christ est mort, l’Eglise établie et bâtie par les Apôtres. Est-ce la vraie origine de l’Eglise Catholique ? Bien au contraire. Même une lecture superficielle du Nouveau Testament montre que l’Eglise Catholique n’a pas ses origines dans les enseignements de Jésus ou de Ses apôtres. Le Nouveau Testament ne fait aucune mention de la papauté, de l’adoration de Marie (ou de l’immaculée conception de Marie, de la virginité perpétuelle de Marie, de l’assomption de Marie, ou de Marie en tant que co-rédemptrice et médiatrice), des requêtes aux saints dans les Cieux afin de bénéficier de leurs prières, de la succession apostolique, des ordonnances dans le fonctionnement de l’église, telles que le baptême des enfants, la confession des péchés à un prêtre, le purgatoire, les indulgences, ou l’égale autorité de la tradition de l’église et des Ecritures. Si donc l’origine de l’Eglise Catholique ne se trouve pas dans les enseignements de Jésus et de Ses apôtres, comme mentionné dans le Nouveau Testament, quelle est la vraie origine de l’Eglise Catholique ?

 Au cours des 280 premières années de l’histoire chrétienne, le christianisme était interdit par l’empire romain, et les chrétiens étaient terriblement persécutés. Cette situation a changé après la “conversion” de l’Empereur romain Constantin. Celui-ci a “légalisé” le christianisme à l’Edit de Milan en 313 de notre ère. Plus tard, en 325, Constantin a convoqué le Concile de Nicée, dans une tentative d’unification du christianisme. Constantin percevait le christianisme comme une religion capable d’unir l’Empire romain qui commençait, à cette période, à se fragmenter et à se diviser. Bien que cela aurait semblé être une situation favorable pour l’église chrétienne, les résultats ont été tout sauf positifs. Tout comme Constantin a refusé d’embrasser totalement la foi chrétienne, mais a conservé plusieurs de ses croyances et pratiques païennes, de même l’église qu’il a promue était un mélange de la vraie chrétienté et du paganisme romain.

 Constantin a jugé que l’Empire romain étant si vaste, expansif et divers que personne n’accepterait d’abandonner ses croyances religieuses pour embrasser le christianisme. Il a donc autorisé et même encouragé la “Christianisation” des croyances païennes. Des croyances complètement païennes et non bibliques se sont vues attribuer de nouvelles identités “chrétiennes”. En voici quelques exemples clairs :

 (1) Le culte d’Isis, une déesse mère égyptienne, a été absorbé dans le christianisme en remplaçant Isis par Marie. Plusieurs des titres utilisés pour Isis, tels que “la Reine du Ciel,” “la Mère de Dieu” et “theotokos” (celle qui a enfanté Dieu) ont été attribués à Marie. Celle-ci a reçu un rôle exalté dans la foi chrétienne, largement au-delà de celui que la Bible lui attribue, afin d’attirer les adorateurs d’Isis vers une religion qu’ils n’auraient autrement pas embrassée. Plusieurs temples d’Isis ont été, en effet, convertis en temples dédiés à Marie. Les premiers indices clairs de la Mariologie catholique figurent dans les écrits d’Origène, qui vécut à Alexandrie en Egypte, ville qui était le point focal de l’adoration d’Isis.

 (2) Le mithraïsme était une religion pratiquée dans l’Empire romain entre le 1er et le 5ème siècle de notre ère. Elle était très populaire chez les Romains, en particulier parmi les soldats romains, et était possiblement la religion de plusieurs empereurs romains. Bien que le Mithraïsme n’ait jamais eu de statut “officiel” dans l’empire romain, il a été de facto la religion officielle jusqu’à son remplacement par le christianisme, pendant le règne de Constantin et des empereurs romains suivants. L’une des principales caractéristiques du Mithraïsme était un repas sacrificiel, au cours duquel l’on mangeait la chair et buvait le sang d’un taureau. Mithra, le dieu du Mithraïsme, était “présent” dans la chair et le sang du taureau qui, lorsque consommé, donnait le salut à ceux qui ont participé au repas sacrificiel (la théophagie, le fait de manger son dieu). Le Mithraïsme possédait également sept “sacrements,” ce qui rend les similarités entre cette religion et le Catholicisme romain trop nombreuses pour être ignorées. Constantin et ses successeurs ont trouvé un substitut facile au repas sacrificiel du Mithraïsme dans le concept de la Sainte Cène / la Communion chrétienne. Malheureusement, certains chrétiens primitifs avaient déjà commencé à associer du mysticisme à la Sainte Cène, rejetant le concept biblique de commémoration simple et respectueuse de la mort de Christ et de son sang versé. La Romanisation de la Sainte Cène est l’accomplissement de la transition vers la consommation sacrificielle de Jésus-Christ, appelée Messe catholique / Eucharistie.

 (3) La plupart des empereurs (et citoyens) romains étaient hénothéistes. Un hénothéiste est une personne qui croit en l’existence de plusieurs dieux, mais en se focalisant sur un de ces dieux ou en lui donnant la suprématie sur les autres dieux. Par exemple, le dieu romain Jupiter avait la suprématie sur le panthéon des dieux romains. Les navigateurs romains étaient souvent des adorateurs de Neptune, le dieu des océans. Lorsque l’Eglise catholique a absorbé le paganisme romain, elle a simplement remplacé le panthéon des dieux par les saints. Tout comme le panthéon des dieux romains comprenait un dieu de l’amour, un dieu de la paix, un dieu de la guerre, un dieu de la force, un dieu de la sagesse, etc., l’Eglise catholique possède aussi un saint qui “contrôle” chacun de ces éléments, et plusieurs autres catégories. Tout comme beaucoup de villes romaines avaient leur dieu personnel, l’église catholique a aussi attribué des “saints patrons” aux villes.

 (4) La suprématie de l’évêque romain (la papauté) a été créée avec le soutien des empereurs romains. La ville de Rome étant le centre du gouvernement de l’empire romain, et étant donné que les empereurs romains résidaient à Rome, cette ville s’est hissée au premier rang dans toutes les facettes de la vie. Constantin et ses successeurs soutenaient l’évêque de Rome en tant que dirigeant suprême de l’église. Bien évidemment, il était mieux, pour l’unité de l’empire romain, que le gouvernement et la religion d’Etat soient basés dans le même endroit. Bien que la plupart des autres évêques (et chrétiens) aient résisté à l’idée de suprématie de l’évêque de Rome, celui-ci a fini par atteindre la suprématie, grâce au pouvoir et à l’influence des empereurs romains. Après la chute de l’empire romain, les papes on récupéré le titre qui appartenait auparavant aux empereurs romains – Pontificus Maximus.

 Il existe beaucoup d’autres exemples, mais ces quatre cas sont suffisants pour démontrer la vraie origine de l’Eglise Catholique. Bien sûr, l’Eglise Catholique romaine nie l’origine païenne de ses croyances et pratiques. Elle déguise ses croyances païennes par des conceptions théologiques compliquées. L’Eglise Catholique excuse et nie son origine païenne sous le masque de la “tradition de l’église.” Reconnaissant que plusieurs de ses croyances et pratiques sont totalement étrangères aux Ecritures, l’Eglise Catholique est obligée de nier l’autorité et la suffisance des Ecritures.

 L’Eglise Catholique tire son origine du compromis tragique entre le christianisme et les religions païennes qui l’entouraient. Au lieu de proclamer l’Evangile et de convertir les païens, l’Eglise Catholique a “christianisé” les religions païennes et “paganisé” le christianisme. En brouillant les différences et effaçant les distinctions, oui, l’Eglise Catholique s’est rendue attirante pour le peuple de l’empire romain. L’un des résultats de cette situation est que l’Eglise Catholique est devenue la religion suprême dans le “monde romain” pendant des siècles. Toutefois, un autre résultat est la plus grande forme d’apostasie dans le christianisme vis-à-vis du vrai Evangile de Jésus-Christ et de la proclamation vraie de la Parole de Dieu.

 2 Timothée 4:3-4 déclare, “Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.”


 Question: "La virginité perpétuelle de Marie est-elle biblique ?"


L'Eglise catholique enseigne officiellement que Marie, la mère de Jésus, est restée vierge pendant toute sa vie. Ce concept est-il biblique ? Avant notre analyse des Ecritures, il est important de comprendre pourquoi l'Eglise catholique croit en la virginité perpétuelle de Marie. L'Eglise catholique considère Marie comme la "Mère de Dieu" et la "Reine du Ciel." Les Catholiques croient que Marie a une position exaltée dans le ciel, et est la personne la plus proche de Jésus et de Dieu le Père. Un tel concept ne se trouve nulle part dans les Ecritures. De plus, même si Marie occupait une position aussi exaltée, le fait d'avoir eu des rapports sexuels ne l'aurait pas empêchée d'avoir une telle position. Les rapports sexuels dans le mariage ne constituent pas un péché. Marie se serait nullement souillée en ayant des relations sexuelles avec Joseph son mari. Le concept de la virginité perpétuelle de Marie est entièrement fondé sur un enseignement non biblique, à savoir Marie en tant que Reine du Ciel, et sur une compréhension non biblique des rapports sexuels.

Que dit alors la Bible au sujet de la virginité perpétuelle de Marie ? En parcourant la Nouvelle Bible américaine (NAB), qui est une traduction catholique de la Bible, nous pouvons voir qu'elle ne parle pas de la virginité perpétuelle de Marie. Dans cette Bible, Matthieu 1:25 nous dit, "Il ne s'approcha pas d'elle jusqu'à ce qu'elle eut enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus" (traduction littérale). Il (Joseph) n'a pas eu des rapports sexuels avec elle (Marie), JUSQU'À ce qu'elle eut enfanté un fils, Jésus." Cette parole est suffisamment claire de sens. Joseph et Marie n'ont pas eu des rapports sexuels jusqu'à la naissance de Jésus. Matthieu 13:55-56 (NAB) déclare, " N’est-ce pas le fils du charpentier ? n’est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ?" Les catholiques soutiennent que les termes grecs traduits par "frères" et "sœurs" dans ces versets pourraient aussi se rapporter à des proches parents de sexe masculin et féminin, et pas forcément à des frères et sœurs au sens littéral. Cependant, le sens réel est clair, ils voulaient vraiment dire que Jésus est le fils de Joseph, le fils de Marie, et le frère de Jacques, Joseph, Simon, et Judas, et avait des sœurs dont les noms et le nombre n'ont pas été donnés. Père, mère, frère, sœur. Ce serait tordre le sens du texte que d'interpréter frères et sœurs comme "cousins" ou "parents" alors qu'il a été aussi question de la mère et du père de Jésus.

Matthieu 12:46 (NAB) nous dit, " Comme Jésus s’adressait encore à la foule, voici, sa mère et ses frères, qui étaient dehors, cherchèrent à lui parler." Voyez aussi Marc 3:31-34 ; Luc 8:19-21 ; Jean 2:12 ; Actes 1:14. Ils parlent tous de la mère de Jésus avec Ses frères. S'ils étaient Ses cousins, ou des fils que Joseph aurait eu d'un mariage précédent, pourquoi étaient-ils mentionnés ensemble avec Marie aussi souvent ? La virginité perpétuelle de Marie ne peut pas être justifiée sur la base des Ecritures. Les gens s'efforcent à établir un lien entre elle et les Ecritures, contrairement aux enseignements clairs de la Bible.

 Question: "Les sept sacrements catholiques sont-ils bibliques ?"

  “Les sacrements sont les signes visibles de la grâce intérieure, institués par Christ pour notre sanctification” (tiré de l’Encyclopédie catholique). L’Eglise Catholique romaine enseigne que, bien que Dieu accorde la grâce à l’homme sans symboles visibles (sacrements), Il a également choisi d’accorder la grâce à l’homme à travers des symboles visibles. Dieu ayant fait cela, il serait insensé pour l’homme de ne pas faire usage de ce moyen pourvu par Dieu pour obtenir la sanctification.

 Voici, selon l’Eglise Catholique romaine, les trois conditions qui caractérisent un sacrement : a) l’externe, c'est-à-dire un signe sensiblement perceptible de la grâce sanctificatrice, b) la transmission de la grâce sanctificatrice, c) l’institution par Dieu ou, plus précisément, par le Dieu-Homme Jésus-Christ. Ainsi, les sacrements ne sont pas simplement un symbole, mais sont perçus comme conférant effectivement une grâce sanctificatrice au bénéficiaire. L’Eglise Catholique romaine croit que tous ses sept sacrements ont été institués par Christ Lui-même. Voici les sept sacrements catholiques romains :

 1) Le baptême qui, selon l’Eglise Catholique romaine enlève le péché originel en lui insufflant la grâce sanctificatrice.

 2) La pénitence, dans laquelle l’on confesse ses péchés à un prêtre.

 3) L’eucharistie, considérée comme la réception et la consommation du corps et du sang réels de Christ.

 4) La confirmation, une acceptation formelle au sein de l’église avec une onction spéciale du Saint-Esprit.

 5) L’onction des malades ou Extrême onction, réalisée sur une personne agonisante pour lui donner la force spirituelle et physique en guise de préparation pour son départ au ciel. Lorsqu’elle est combinée à la confession et à l’eucharistie, on parle de derniers sacrements.

 6) Les saints ordres, processus par lequel les gens sont ordonnés pour entrer dans le clergé.

 7) Le mariage, qui accorde une grâce spéciale à un couple.

 Voici les versets couramment cités pour soutenir la croyance catholique romaine concernant les sacrements : “ C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer le don de Dieu que tu as reçu par l’imposition de mes mains." (2 Timothée 1:6). “Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu." (Jean 3:5). "non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit," (Tite 3:5). "afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau" (Ephésiens 5:26). "Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus." (Jean 20:23). "la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné." (Jacques 5:15). "Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit." (Actes 8:17). "Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage." (Jean 6:54-55).

 En s’en tenant uniquement aux passages ci-dessus, l’on pourrait conclure qu’ils transmettent effectivement un certain avantage (tel que la vie éternelle, le pardon des péchés, la présence du Saint-Esprit, ou Son pouvoir ou son don spirituel du service, etc.). Cependant, pris dans le contexte des Ecritures dans l’ensemble, rien n’amène à croire que Dieu voulait que ces passages soient utilisés pour justifier des rituels comme moyens de transmission de la grâce. En d’autres termes, l’idée même de "sacrements" transmettant la grâce salvatrice aux gens n’est pas biblique.

 Il y a particulièrement deux parmi les principaux sacrements auxquels, selon l’Eglise Catholique romaine, il faut nécessairement prendre part afin d’avoir la vie éternelle : le baptême et la communion. Sur la base de la croyance catholique romaine selon laquelle le baptême est une condition pour avoir le salut, ils affirment qu’il est important de baptiser les enfants. Mais vous ne trouverez nulle part dans les Ecritures un seul exemple ou une recommandation qui soutienne cela. Certains Catholiques romains utilisent Actes 16:33 comme un exemple possible car il est dit que le geôlier "et sa famille" ont été baptisés. Mais en prenant ce verset dans son contexte, nous remarquons deux choses :

 (1) Lorsque le geôlier a demandé à Paul ce qu’il doit faire pour être sauvé, Paul n’a PAS dit, "crois en Jésus et sois baptisé et prends la communion." Il lui a plutôt dit, "Crois au Seigneur Jésus-Christ et tu seras sauvé, toi et ta famille" (v. 31). Nous voyons donc que c’est la foi qui l’ingrédient nécessaire au salut. Il était entendu qu’une personne qui croirait serait baptisée, mais le baptême n’était pas nécessaire pour le salut. S’il l’avait été, Paul lui aurait donné encore plus de poids dans ses voyages missionnaires (1 Corinthiens 1:14-18).

 (2) Nous voyons qu’il n’est pas possible que la "famille" ait pu inclure des petits enfants puisqu’il il est dit au verset 34 que le geôlier avait cru en Dieu avec toute sa maison. Les petits enfants ne peuvent pas exercer la foi en Dieu de cette manière.

 

 A maintes reprises à travers les Ecritures, la foi, et non la foi PLUS le baptême, est considérée comme le moyen par lequel l’on reçoit le salut (Jean 1:12 ; 3:14-16 ; Ephésiens 2:8-9 ; Romains 3:19-26 ; 4; 10:9-13 ; etc.).

 Quant à la communion, l’Eglise Catholique romaine affirme clairement prendre Jean 6:53 dans son sens littéral lorsque Jésus dit, "si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes." Le problème est que le fait de croire que Jésus parlait littéralement ici ne concorde pas avec le contexte du passage dans lequel Jésus parle à plusieurs reprises de l’importance de la foi en Lui et de Sa mort expiatrice prochaine pour leurs péchés (voir Jean 6:29,35,40,47 et comment ces versets concordent avec le message global de l’Evangile de Jean comme il est dit dans Jean 20:31).

 En examinant les autres sacrements dans leur contexte, l’on découvre que la croyance selon laquelle ils transmettent la "grâce sanctificatrice" n’est pas en accord avec le contexte du reste de la Bible. Oui, tous les chrétiens doivent se faire baptiser, mais le baptême ne nous confère pas la grâce. Oui, tous les chrétiens doivent prendre part à la Sainte Cène, mais ce n’est pas cela qui confère la grâce sanctificatrice. Oui, nous devons confesser nos péchés, mais pas à un prêtre, plutôt à Dieu (1 John 1:9). C’est une bonne chose que de suivre un programme de formation formel et d’être officiellement accepté comme membre de l’église, mais cela ne confère pas de grâce. C’est une chose honorable que d’être approuvé par un dirigeant d’église, mais cela n’entraîne aucune grâce. Le mariage est un événement merveilleux et béni dans la vie d’un couple, mais il ne constitue pas un moyen pour obtenir la grâce de Dieu. C’est un acte de piété que de prier pour et avec une personne agonisante et de rester auprès d’elle – mais cela n’augmente en rien notre grâce.

 Toute la grâce dont nous avons besoin, nous la recevons au moment où nous acceptons Jésus, par la foi, comme Sauveur (Ephésiens 2:8-9). La grâce salvatrice reçue simplement au moment où l’on a cru est la seule que la Parole de Dieu nous appelle à recevoir. Cette grâce est reçue par la foi et non en observant des rituels. En conclusion, bien que les sept sacrements soient de “bonnes choses à observer” lorsqu’ils sont compris dans un contexte biblique – le concept des sept sacrements en tant que “source de grâce salvatrice” est complètement non biblique.

 

Question: "Est-il biblique de prier les saints ou Marie ?"

 

La question des prières adressées, par les Catholiques, aux saints prête à beaucoup de confusions. Selon la position officielle de l’Eglise Catholique romaine, les Catholiques ne doivent pas adresser de prières AUX saints ou A marie, mais ils peuvent plutôt demander aux saints et à Marie de prier POUR eux. L’Eglise Catholique romaine soutient officiellement que solliciter la prière des saints, c’est exactement comme demander à une personne sur terre de prier pour vous. Toutefois, la pratique de beaucoup de Catholiques s’écarte de l’enseignement catholique romain officiel. En effet, plusieurs Catholiques prient directement les saints et/ou Marie, en demandant leur secours– au lieu de demander à ces saints et/ou à Marie d’intercéder en leur faveur auprès de Dieu. Quel que soit le cas, que la prière soit adressée à un saint ou à Marie, ou que l’on leur demande d’intercéder, aucune de ces deux pratiques n’a de fondement biblique.

 La Bible n’enseigne nulle part aux croyants en Christ de prier quelqu’un d’autre en dehors de Dieu. La Bible n’encourage nullement les croyants à demander à des personnes au Ciel de prier pour eux, et ne mentionne même pas cela. Pourquoi alors beaucoup de Catholiques prient-ils Marie et/ou les saints, ou sollicitent-ils leurs prières ? Les Catholiques voient Marie et les saints comme des "intercesseurs” auprès de Dieu. Ils croient qu’un saint, qui est glorifié au Ciel, a davantage un "accès direct” à Dieu que nous. Ainsi, lorsqu’un saint adresse une prière à Dieu, elle est plus efficace que lorsque nous prions Dieu directement. Ce concept est très clairement non biblique. Hébreux 4:16 nous dit que nous les croyants sur la terre pouvons-nous approcher "...avec assurance du trône de grâce...

 1 Timothée 2:5 déclare, “Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme.” Personne d’autre ne peut servir de médiateur entre Dieu et nous. Si Jésus est le SEUL médiateur, cela indique que Marie et les saints ne peuvent pas être des médiateurs. Ils ne peuvent pas transmettre nos requêtes à Dieu. De plus, la Bible nous dit que Jésus-Christ Lui-même intercède pour nous auprès du Père, "C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.” (Hébreux 7:25). Etant donné que Jésus Lui-même intercède pour nous, pourquoi avons-nous besoin que Marie ou les saints le fassent ? A qui Dieu serait-il plus attentif qu’à Son Fils ? Romains 8:26-27 affirme que le Saint-Esprit intercède pour nous. La 2ème et la 3ème personne de la Trinité intercédant déjà pour nous auprès du Père dans le Ciel, pour quelle raison serait-il encore nécessaire que Marie ou les saints intercèdent pour nous ?

 Les Catholiques soutiennent que prier Marie et les saints, c’est exactement comme demander à une personne sur la terre de prier pour nous. Examinons cette affirmation. (1) L’Apôtre Paul demande à d’autres chrétiens de prier pour lui dans Ephésiens 6:19. Les Ecritures parlent à plusieurs reprises de croyants priant les uns pour les autres (2 Corinthiens 1:11 ; Ephésiens 1:16 ; Philippiens 1:19 ; 2 Timothée 1:3). La Bible ne mentionne nulle part une personne demandant à quelqu’un dans le Ciel de prier pour elle. La Bible ne parle aucunement d’une personne dans le Ciel, priant pour quelqu’un sur la terre. (2) La Bible ne mentionne absolument pas que Marie et les saints peuvent entendre nos prières. Marie et les saints ne sont pas omniscients. Même étant glorifiés dans le Ciel, ils restent des êtres limités. Comment pourraient-ils entendre les prières de millions de personnes ? Toutes les fois que la Bible a parlé de prier ou de parler avec les morts, c’est dans le contexte de la sorcellerie, de la nécromancie et de la divination – activités que la Bible condamne fortement (Lévitique 20:27 ; Deutéronome 18:10-13). Le seul cas où l’on a parlé à un "saint", c'est-à-dire à Samuel dans 1 Samuel 28:7-19, celui-ci n’était pas content d’avoir été troublé. Il est tout à fait clair que prier Marie ou les saints n’est pas du tout la même chose que demander à une personne sur terre de prier pour nous. L’un a un fondement biblique solide tandis que l’autre n’a aucune base biblique quelconque.

 Dieu ne répond pas aux prières par rapport à la personne qui prie. Dieu répond aux prières uniquement lorsqu’elles sont faites selon Sa volonté (1 Jean 5:14-15). Il n’existe aucun fondement ou nécessité sur la base desquels l’on doive prier quelqu’un d’autre que Dieu seul. Il n’y a aucun motif pour lequel nous devions demander à ceux qui sont dans le Ciel de prier pour nous. Seul Dieu peut entendre nos prières. Seul Dieu peut répondre à nos prières. Personne dans le Ciel n’a de plus grand accès au trône de Dieu que celui que nous avons à travers nos prières (Hébreux 4:16).

 

 

 

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